All rights reserved © Mike Clinton – 2016
« La rythmique, ça tourne ! ». Vous entendez peut-être cette expression, à propos des groupes. Elle renvoie au couple que forment la basse et la batterie (attention, on ne dit jamais « batterie-basse » !). Dans le meilleur des cas, il file le parfait amour, pour le bonheur de tout le reste de l’équipe, à qui il offre assise, stabilité, bref, l’os-sa-tu-re de la musique. « Souvent, dans un groupe, je m’entends hyper bien avec les batteurs. Au point qu’ils deviennent de vrais amis ». Evidemment : jouer la rythmique ensemble, c’est trouver une pulsation commune.
Si ça fonctionne, de l’émotion en nait, une joie, qui laisse des traces affectives à Mike.
« Je l’entendais quand je passais en Martinique. Jamais je n’aurais pensé jouer avec lui… ». Alors c’est un challenge à relever quand Mike est pris dans l’équipe d’Edith Lefel. Il apprendra beaucoup d’Hervé, avec lequel il a continué à jouer, fin des années 90, notamment pour Bizness, le « groupe parallèle » à Kassav de Jean-Philippe Marthely et de Patrick St Eloi.
« C’était LA référence en batterie ! ». Au moment où Mike commence à être appelé en studio, il se retrouve aux côtés de Jean-Philippe Fanfant qui était de toutes les séances. Un batteur chaleureux, généreux, « le baby-sitter des jeunes batteurs antillais », tant Mike l’a vu aider les plus jeunes. En live, Clinton-Fanfant, c’était une des innombrables rythmiques du BB Antilles, (club parisien sur une péniche) avec Thierry Vaton au piano.
« Je lui avais donné mon tél, un jour que j’avais eu la bonne surprise de l’entendre à Rivière salé, en Martinique.» Quand Lawrence est arrivé à Paris, Mike a tenu parole. Des jams, des formations comme celle pour la Rimshot party… Ce que Mike aime chez Lawrence ? « Sa priorité, c’est de tenir le tempo. Les fioritures ne l’intéressent pas ! »
Hubert était déjà un batteur de grande expérience quand Mike joue avec lui, lors d’une tournée pour Alan Stivel ; mais Mike s’est senti à l’aise malgré le back ground imposant du batteur. Les accointances sur la world music peut-être… Récemment, ils ont travaillé pour un studio sur une commande en house.
C’est par le biais d’Hubert Motteau que Mike a rencontré celui « qui tient la baraque » et avec qui il a beaucoup joué en clubs, notamment avec le blues man du désert Amar Sundy.
Je l’ai d’abord entendu sur des albums de référence et aussi en concerts (Rita Mitsouko, Tanya Saint-Val, Jean-Michel Rotin…) Franck a un jeu de batterie très personnel, innovant et hyper rigoureux rythmiquement. Par la suite nous avons participé à beaucoup de projets ensemble en live et en studio dans différents styles de musique. C’est toujours un plaisir de jouer avec lui.
« Comme des frères ». C’est le titre d’un film pour lequel Mike et Maxime ont enregistré la musique, mais ça résume aussi 4 ans de travail. Au départ, ils n’ont partagé qu’une audition, alors ça laisse un goût de « trop peu ». Dès que Maxime sait que le groupe Revolver cherche un bassiste pour ses live, un bassiste qui saura jouer dans l’esprit de Pino Palladino (bassiste de l’album), il appelle Mike. C’est le dernier auditionné, mais c’est lui que retient le quartet : le jeu à la Pino, Mike connaît ! Après, ce sera les tournées de Gaëtan Roussel et Gad El Maleh. 4 ans comme des frères.
« Mon reboostage ! » Là encore Mike n’aurait pas cru qu’un jour… Eh bien si ! S’est sur la tournée de Salif Keita que le courant passe tout de suite. La collaboration se poursuit avec Sia Tolno. Grâce à Roger, Mike rencontre du « beau monde » et surtout, retravaille les bases, retourne à l’harmonie, bref, ne s’arrête pas sur ses acquis.
« Le batteur-son ». Très jeune, arrivé de Guadeloupe à Paris, il a déjà un très bon niveau technique et il sort écouter, écouter, écouter. Un jour, Mike, qui l’a repéré, l’appelle pour un remplacement dans Paris africans et la collaboration commence. Ce qui frappe Mike ? La connaissance du son, celui de sa batterie, mais aussi la connaissance fine du studio et de son fonctionnement.
Un batteur d’une serviabilité remarquable avec lequel Mike a partagé tant le studio que la scène : Féfé, le Jamel Comedy Club, la chanteuse Soha… « Juju la fougue incarnée », un super batteur tout feu tout flamme.
« Nous avons finalement peu joué ensemble, surtout sur des remplacements » mais c’est l’admiration qui l’emporte ! L’assise, la technique… Un super batteur avec qui Mike a notamment joué sur Canal + pour les Robins des Bois.
– Mathieu Edward (Chassol, Delasoul, The Keeys)
– Arnaud Dolmen (batteur/ percussionniste)
– Sony Troupé (batteur/ percussioniste)
– Thomas Bellon (Kassav‘)
Le point commun de tous ces batteurs et néanmoins amis, c’est la rigueur La simplicité et la chaleur humaine qu’ils peuvent emmener dans un projet. Ce sont tous d’excellents musiciens, avec lesquels j’ai beaucoup apprécié travailler à des périodes et époques différentes de ma carrière musicale.
Mike.
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